Faut-il travailler le sol ?

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Une grande question pour les jardiniers au potager. On sait, de manière sûre, que tout travail du sol, aussi léger soit-il, perturbe sa vie. Il s’agit plutôt de se demander s’il y a une utilité à le faire, dans le contexte de son jardin.

Si l’on cultive son potager depuis vingt ans, sur un sol limoneux, nourri régulièrement avec des tontes de gazon, alors le sol est naturellement aéré : il n’est donc généralement pas nécessaire de le travailler. En revanche, si l’on a un sol très argileux, et que l’on décide en mars de commencer un potager, le travail du sol – avec un outil “doux” comme la grelinette – peut aider au démarrage, la première année ; si on a un peu de temps devant soi, on peut anticiper à l’automne précédent, en couvrant le sol avec une lasagne ou du foin, par exemple. Cette protection, favorable à la vie du sol, permettra à la faune de travailler pendant cette période, sauf au creux de l’hiver…
L’automne est la saison pour “sortir les couettes” du placard ; au jardin, de la même manière, on installe sur le sol une bonne couche de matières organiques – tontes, compost, feuilles mortes, épluchures… Et au printemps, on fera l’état des lieux : le sol sera sans doute déjà plus aéré. Si nécessaire, on complétera avec un coup de grelinette… mais pas forcément tous les ans !

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