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ROUTE DE FOUGERÉ
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Dans les sorbiers, on connaît Sorbus domestica, le cormier qui produit des petites poires à manger blets, et Sorbus aucuparia, le sorbier des oiseleurs au port élégant, dont le feuillage jaunit puis rougit en automne. Les fruits de ce dernier servent à faire confitures et liqueurs. Mais mon préféré, Sorbus thibetica, donne des fruits farineux comestibles, au goût d'amande. C'est le plus argenté des sorbiers, avec ses grandes feuilles duveteuses qui deviennent progressivement glabres et vertes, avant de jaunir en automne. Il affectionne les sols pauvres, plutôt secs et supporte les -15 °C. Les sorbiers attirent de nombreux insectes, pollinisateurs ou pas.
Morus alba ou nigra sont les mûriers qui servent à élever les vers à soie. Leurs fruits sont deux fois plus grands que nos mûres sauvages et beaucoup moins acides. On les érige en arbre, que l'on peut tailler en têtard, en pleureur ou palissé comme une vigne. Dans tous les cas, la taille doit être sévère, car les fruits se récoltent sur les branches de l'année. Leurs feuilles cuites sont également comestibles.
Asiminia triloba – Cet arbuste haut de 4 mètres résiste à -20° C grâce à son origine nord-américaine. Il apprécie un sol riche et profond car il a une racine pivotante. Ses fleurs ressemblent à des cloches rouge bordeaux, et ses fruits de 10 cm à la chair crémeuse ont une saveur de banane et d'ananas. Protégez les jeunes plants des limaces, elles en raffolent ! En terrain calcaire, un paillage acidifiant lui sera profitable. La variété ‘Sun flower' serait autofertile et contient peu de graines. Mais en général, il faut deux sujets pour garantir une pollinisation ou pratiquer une pollinisation manuelle.
Mespilus germanica – Ce petit arbre atteignant 4 à 5 mètres de haut dans le nord du pays était autrefois un fruitier forestier. Aujourd'hui, on n'en trouve plus que des plants greffés, aux fruits plus gros. On les consomme blets en tartes meringuées et confitures. En zone méditerranéenne, profitez du néflier du Japon (Eriobotrya japonica), aussi appelé bibacier, dont les fruits que l'on récolte dès avril-mai ressemblent à ceux de l'abricotier. Il aime le plein soleil et un sol fertile, bien drainé. Dans une forêt-jardin, il faut donc lui réserver une clairière, où vous installerez aussi des légumes ou grimpantes qui requièrent une bonne luminosité.
Cornus mas est le cornouiller le plus facile à repérer, car il peut fleurir dès le mois de février, mais pour récolter ses fruits – très prisés pour les confitures et les chutneys –, il faut attendre qu'ils soient rouge foncé, en octobre. On peut dire qu'il est lent... ou zen ? Cornus kousa, quant à lui, présente des fleurs odorantes entourées de grandes bractées blanches ou roses. Si l'été est assez chaud, les fruits qui suivront auront la taille d'une fraise et une saveur douce, à relever d'un filet de jus de citron.
Citons également l'épine-vinette, les argousiers et arbousiers, l'amélanchier...
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