le pourpier (Portulaca oleracea L.) étend ses tiges succulentes, dont les tissus charnus sont riches en eau, au ras du sol à la fin de l’été. Considéré à tort comme une mauvaise herbe, c’est en fait l’une des plus anciennes plantes potagères. Importé d’Orient par les Romains, puis délaissé au fil du temps, il s’est naturalisé dans nos jardins. Jean-Baptiste de La Quintinie, jardinier de Louis XIV, avait empiriquement pressenti les excellentes propriétés nutritionnelles du pourpier et le considérait comme une “salade de santé”.
doté de propriétés antioxydantes, le pourpier, à la base du fameux “régime crétois”, contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires. Il est également diurétique, et donc très intéressant lorsqu'on veut nettoyer un peu son organisme des excès que l'on a pu faire : c'est un excellent aliment pour détoxifier l'organisme. Le pourpier est aussi riche en vitamine E et en minéraux. Appliqué directement sur la peau, son suc est hydratant, adoucissant, cicatrisant, anti-inflammatoire, assainissant, antibactérien. Il calme les irritations cutanées et favorise la cicatrisation des petites blessures. Mâcher quelques feuilles calmerait l’inflammation des gencives et même les maux de gorge. En tisane, les jeunes feuilles séchées sont diurétiques, dépuratives et calment les irritations digestives (une demi-cuillère à soupe par tasse). En cas d’acné, on peut les associer au pissenlit (racine) ou à la pensée sauvage (fleurs) pour une cure dépurative.
préparez un cataplasme apaisant en malaxant au pilon ou en mixant environ une cuillère à soupe de feuilles fraîches de pourpier avec la même quantité d’huile d’olive (si la consistance est trop liquide, on peut lier avec un peu d’argile verte ou blanche en poudre).