Légumes et plantes aromatiques (8) | Jardin

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Faire ses graines de choux

À l’automne, je conserve trois choux par variété à reproduire, en pleine terre ou sous châssis selon leur résistance au froid. Au printemps, je les arrache avec une belle motte et les replante en triangle très serré dans un coin du potager.
Quand les premières fleurs s’ouvrent, je lie ensemble les trois hampes florales – sans les garrotter – et les enveloppe d’un manchon en voile non-tissé du commerce (un morceau de 50 cm sur 1 m formé en cylindre de 50 cm de haut et agrafé sur la hauteur). Ce manchon est ligoté à la base et au sommet des inflorescences afin de préserver les fleurs de toute incursion d’insectes pollinisateurs. Puis, chaque jour, en secouant ou tapotant les plantes, on met le pollen en suspension afin d’assurer la fécondation des fleurs ouvertes. Lorsque toutes les fleurs sont fanées, il suffit de retirer le voile pour laisser mûrir les graines, puis de couper les tiges jaunies, les laisser sécher et les frotter entre les mains pour en extraire les graines. On conserve ainsi la variété d’origine pour peu que celle-ci soit une variété dite « fixée » et non une hybride F1.

P. A. (25)

Concombre sur grillage

Planter tous les mètres un fer à béton de 2 m de haut et 10 mm de diamètre. Relier toutes ces tiges de fer avec un grillage à mouton à maille rectangulaire (type Ursus). Avantages : gain de place, arrosage facile, pas de maladies cryptogamiques, pollinisation favorisée, gros rendement.

M. S. (24)

Semis de courgettes dans le fumier

Ce « truc » m’a été enseigné par des jardiniers de ma région (Basses Cévennes).
Je plante mes graines dans du fumier de chèvre pur, pas trop frais. Cette technique permet de gagner en précocité et d’éviter le stress du repiquage. Mes courgettes sont d’une vigueur extraordinaire. Je les « mulche » et les arrose au moyen de bouteilles en plastique au fond découpé mises le goulot en bas.

  1. Faire un trou de 30 à 40 cm de profondeur et de diamètre. Le remplir de fumier (frais en automne ou mûr au printemps). Repérer les trous en y plantant un bâton, qui servira ensuite.
  2. En avril, après un bon arrosage, mettre en terre une à quatre graines (après germination, on ne gardera qu’un plant par trou). Former une tente avec un morceau de plastique transparent le bâton servant de mât. Fixer les bords de la tente au sol avec des cailloux ou des mottes de terre.
  3. On peut enlever la tente, en fonction des conditions météorologiques, quand la plante a quatre ou cinq feuilles vraies. Enlever tout si le temps est doux et humide ; en cas de forte amplitude thermique (chaud et sec le jour, risque de gelées nocturnes), ouvrir la tente le matin, la refermer le soir après arrosage tiède (eau chauffée au soleil).

A.-M. S. (30)

Endives dans le compost

Avant les premières gelées, j’arrache les racines d’endive et, après avoir fait une brèche dans mon tas de compost bien mûr, je les dresse les unes contre les autres, recouvrant ensuite le tout avec 30-40 cm de compost. Il n’y a plus qu’à attendre le début du printemps. Les chicons récoltés sont magnifiques (jusqu’à 800 g !). NDLR : la méthode marche s’il n’y a pas de campagnols.

A. B. (67)

Endives et mulots

Afin de protéger les racines et les chicons de la dent des « mulots » (campagnols), j’utilise du grillage à poule à maille fine, et/ou des ajoncs bien piquants. La fosse de forçage en est tapissée sur tous les côtés.

J.-F. A. (35)

Épinards avec radis et aneth

A la mi-août, après la récolte des pommes de terre, bêcher superficiellement le terrain. Passer le râteau, s’il y a des mottes, faire des sillons d’environ 5 cm de profondeur distants de 20-25 cm et en tasser le fond. Y semer des épinards d’hiver, pas trop épais, auxquels on aura préalablement incorporé quelques graines d’aneth et de radis.
Recouvrir le semis de 1-2 cm de terre. Les radis seront à point un mois plus tard. L’aneth restera tendre jusqu’aux gelées. On peut également le récolter, le couper fin, le répartir dans des petites boîtes et le congeler. Pendant ce temps, les épinards prennent la place des légumes récoltés. Sauf grand gel, on pourra en manger tout l’hiver et en congeler une partie en mars, à condition de ne pas couper le pied entier, mais de cueillir les feuilles extérieures, une par une, ce qui permet à la plante de repousser. Au printemps, ce qui n’aura pas été consommé sera enfoui comme engrais vert.

R. G. (76)

Contre les pucerons sur fèves

Cette année, mon second « parc » de fèves a été indemne de pucerons noirs : j’avais laissé en son milieu, un superbe pied de camomille officinale qui, lui, en fut couvert.

M. N. (59)

Pucerons et fèves

Il faut : un piquet à chaque coin du carré, plus quelques intermédiaires selon la longueur de la planche, de la corde solide ou du fil électrique. Fixer la corde aux piquets par un nœud de cabestan, résistant et réglable, et « monter » à mesure que la végétation pousse. C’est beaucoup plus rapide, moins encombrant aussi, que des perches de bambou, et tout aussi efficace en cas de vent.

M. L. (64)

Maintenir les fèves

Il faut : un piquet à chaque coin du carré, plus quelques intermédiaires selon la longueur de la planche, de la corde solide ou du fil électrique. Fixer la corde aux piquets par un nœud de cabestan, résistant et réglable, et « monter » à mesure que la végétation pousse. C’est beaucoup plus rapide, moins encombrant aussi, que des perches de bambou, et tout aussi efficace en cas de vent.

M. L. (64)

Plantation précoce des fraisiers

Il vaut mieux repiquer les fraisiers en juillet en arrosant bien plutôt qu’en octobre-novembre. Ainsi, ils produisent beaucoup plus dès l’année suivante.

A.-M. B. (63)

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