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Une vraie calamité ! Non contents de dévorer nos légumes par les racines – carottes, betteraves, pommes de terre, poireaux, asperges et laitues… –, les campagnols s’en prennent également aux racines des arbres fruitiers ou d’ornement qu’ils font dépérir, sans oublier celles des graminées et de la luzerne. Très communs dans toute l’Europe, en particulier dans les zones herbagères des massifs montagneux (Jura, Massif Central, Alpes du Nord et Pyrénées), ils sévissent selon des pullulations cycliques qui durent de un à quatre ans et causent d’énormes dégâts aux prairies – leur milieu de prédilection –, ainsi qu’aux jardins et aux cultures proches.
Souvent peu profondes, leurs galeries peuvent se distinguer de celles de la taupe : outre le fait que les galeries de campagnols ont une fâcheuse tendance à suivre les rangées de légumes, leur section est un peu plus haute que large – c’est l’inverse pour la taupe – et les puits d’accès sont obliques et non verticaux. Quant aux monticules de terre qui les accompagnent, leur forme est moins régulière que ceux des galeries de taupes (voir schéma ci-dessous).
La vie du campagnol se passe essentiellement sous terre, où il se nourrit de racines. Il creuse ses galeries avec ses dents, contrairement à la taupe qui se sert surtout de ses pattes avant. La femelle peut avoir quatre à six portées par an, de quatre petits en moyenne, de février à octobre. Un peu moins prolifique, le campagnol provençal ne fait que deux à trois petits par portée, mais on comprend que, même à ce rythme, les pullulations soient possibles. Une certaine régulation intervient grâce aux nombreux ennemis naturels du campagnol : rapaces diurnes et nocturnes, renards, belettes, martres, hermines...
Et les pullulations se multiplient. Des études de plus en plus nombreuses montrent qu'il faudrait réaménager des structures paysagères – notamment des haies, des nichoirs à chouettes et des perchoirs à rapaces – favorables à l'installation de prédateurs naturels, et cesser de détruire ces derniers.
Le principal moyen de lutte, associé à certaines mesures préventives, reste le piégeage. Pour protéger les vergers contre les dégâts du campagnol provençal, il est efficace de travailler du sol autour des arbres (ne pas laisser de paillage en hiver), tout en apportant de l'ail sous forme d'extrait ou même de déchets de récolte qu'on incorpore au sol. Quant au piégeage, des essais comparatifs ont montré la nette supériorité du piège suisse Topcat (1), à la fois simple, fiable et au déclenchement extrêmement sensible (l'animal est tué sur le coup). Seule contrainte : il faut relever les pièges plusieurs fois dans la journée. Moins efficaces, mais très appréciés des jardiniers du centre Terre vivante, les pièges Neudorff (2) permettent également de nombreuses prises. De quoi rester zen face aux prochaines pullulations !
1. Topcat : 64,95 € pièce + port (9,90 €).
2. En jardinerie et magasins spécialisés. Voir aussi leur présentation sur le site de Neudorff.
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