Solidarité avec les pépiniéristes touchés par la tempête

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Les 1er et 2 novembre, la tempête Ciaran a causé des dégâts considérables entre Bretagne et Manche, avec des vents jusqu’à 207 km/h… Les pépiniéristes, en pleine préparation de la saison de printemps, ont été particulièrement impactés, tout comme les maraîchers.

Tempête, dégâts sur les arbres et plantations maraichères
A. Pratt & J. Cameron | Unsplash

Début novembre, les rafales spectaculaires de la tempête Ciaran, jusque dans l’intérieur des terres, ont fait tomber des records absolus, comme cela a été le cas à Brest (156 km/h) et Brignogan dans le Finistère (190 km/h), ou à Lannion (158 km/h) ou l’île de Bréhat (175 km/h) dans les Côtes d’Armor… Avec à la clé de gros dégâts dans les pépinières de l’Ouest : tunnels en plastique lacérés, serres en verre tombées à terre sous la force des bourrasques… Quel que soit leur matériau, la plupart des serres ont été arrachées. Des outils de travail réduits à néant et ce, au moment où toute la filière prépare ses plants de printemps !

Au-delà des aides d’urgence que la profession espère de l’État, les pépiniéristes bretons lancent un appel à solidarité à l’approche des fêtes. Faites d’une pierre deux coups : offrez un cadeau à vos proches et amis tout en venant en aide à ces pépinières, en achetant une carte cadeau sur les sites web des pépinières sinistrées (liste ci-dessous) !

Et ce petit billet est l’occasion d’une pensée émue pour les jardins qu’on adore, comme le jardin Benjamin-Delaselle de l’île de Batz, détruit à 70 %, ou le jardin du Conservatoire botanique de Brest, où une trentaine d’arbres (chênes, hêtres, châtaigniers et saules) ont été déracinés. Ou pour les arbres d’alignement des villes, anonymes et pourtant si importants pour la fraîcheur des cités, comme ceux de Quimper, qui ont subi de terribles dégâts – les équipes municipales en ont pour des mois pour tout sécuriser, courage à elles !

Marie Arnould

Pépinères concernées :

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