Rémi Kulik

Rémi Kulik grandi en Afrique, au milieu d’une nature foisonnante de vie et cela a rapidement fait naître en lui une grande passion. Lorsqu’il est arrivé en France, son parcours l’a rapidement emmené vers le monde agricole. Il a testé différentes productions et différentes méthodes de travail. Aujourd’hui, il se bat pour démocratiser des méthodes et surtout une éthique de travail, qui soit productive, mais surtout respectueuses de cette nature luxuriante qui nous nourrit à tous niveaux.

Comment en êtes-vous venu(e) à vous intéresser à l’écologie en général et aux thématiques que vous traitez en particulier ?

Du plus loin que je me souvienne, la nature m’a toujours attiré. Bon, il faut dire que j’ai la chance d’avoir grandi en Afrique, dans une nature foisonnante, et cette vie qui fourmillait autour de moi m’a immédiatement fasciné. De retour en France, après une jeunesse un peu chaotique, mes rencontres m’ont finalement rapproché du monde agricole. Mon amour des plantes m’a dirigé vers la production végétale et ma passion pour les insectes et autres bestioles m’ont imposé, comme une évidence, d’aller vers des méthodes respectueuses de l’environnement et de la vie en général. J’en suis donc assez vite venu à découvrir la permaculture et son éthique, et à côté de cela à vouloir créer un lieu foisonnant de vie, mon jardin forêt, qui allie productions agricoles diverses et préservation de la biodiversité.

Accumuler des connaissances et des expériences est une vraie passion, mais les partager en est une autre, c’est pourquoi, au fur et à mesure de l’avancée de mon projet, j’ai rapidement cherché à les partager, le plus largement possible, par le biais de vidéos tout d’abord, et maintenant par l’écriture…

Être édité par Terre vivante, cela a peut-être pour vous un sens particulier. Si oui, pouvez-vous nous en parler ?

J’aime donner un sens à tout ce que je fais et lorsque j’ai commencé à écrire sur l’écologie et le jardin-forêt, je me suis vite aperçu qu’au-delà du côté technique, il y avait aussi une valeur éthique derrière tout ça. Je suis persuadé que, quelle que soit la valeur du message à diffuser, si le messager n’incarne pas lui-même ces valeurs, la chose perd son sens. Mon message est clair, nous vivons sur une terre foisonnante de vie et cette vie, en plus d’être merveilleuse, est capitale pour nous tous. Donc, qui de mieux que Terre Vivante pour porter ce message ?

Que ce soit dans les gestes quotidiens de votre vie professionnelle ou de votre vie personnelle, pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que vous faites en matière d’écologie qui pourrait intéresser nos lecteurs ?

Mes gestes en matière d’écologie sont plutôt basiques : consommer bio et local, réduire au maximum mon bilan carbone, etc. Tout cela est presque banal aujourd’hui mais prendre du plaisir à ralentir, à apprécier un mode de vie plus durable et à partager ces solutions est un bonheur bien plus valorisant.