Paillage des fraisiers
Si vous pouvez vous procurer des aiguilles de pin, n’hésitez pas à les utiliser pour « pailler » les fraisiers, c’est propre et cela leur convient parfaitement.
A. L. G. (56)
Fraisiers, objectif longévité
Ayant remarqué que les fraisiers se plaisent sous les résineux, en milieu acide, voici plusieurs années que je les conduis de la manière suivante : après la récole, je les tonds le plus ras possible (sans couper le « tronc ») avec une cisaille à main. Je les recouvre ensuite d’une couche de 2 cm environ de sciure ou d’écorces de résineux broyées. Prendre la précaution de s’approvisionner d’avance (dans une scierie, par exemple) et de laisser la sciure ou les écorces plusieurs mois en tas dehors pour que la pluie lessive les substances qui pourraient « brûler » les fraisiers. De plus, veiller à ce qu’il n’y ait pas d’autres essences mélangées aux résineux (chêne par exemple), car cela pourrait nuire aux fraisiers.
Les fraisiers repartent et, quelque temps après, leurs jeunes feuilles traversent la sciure (ou les écorces). Il leur arrive même, parfois, de refleurir et de porter quelques fruits bien que ce ne soient pas des fraisiers remontants.
En août, je sème à la volée un engrais vert qui gèlera l’hiver (moutarde, légumineuse ou céréale de printemps). Il ne faut pas s’inquiéter si l’engrais vert domine les fraisiers à cette époque ; le gel leur rendra leurs droits et leur place. Je laisse aussi pousser l’herbe, sans la laisser faire ses graines.
Le semis d’engrais vert permet de vivifier la terre et de mettre un humus vivant à la disposition des fraisiers. Il amène de la matière organique tendre alors que celle des déchets de résineux est au contraire ligneuse et dure.
Au printemps, je détruis à la binette les pieds d’engrais vert et d’herbe qui n’ont pas gelé. J’ai ainsi une plate-bande de fraisiers en production depuis douze ans. Pour renouveler les pieds qui meurent, je me contente d’allonger les stolons à leur place et les laisse s’enraciner seuls.
B. R. (89)
Éviter le binage des fraisiers
Espacer les rangs d’une largeur de tondeuse à gazon à mains, ceci pour permettre d’entretenir un gazon entre les rangs de fraisiers.
Avantages :
- un passage de tondeuse est aussi rapide sinon plus qu’un binage ;
- pas de nuisance sonore ;
- couverture du sol permanente ;
- pas de lessivage des nitrates, (absorbés par l’herbe) ;
- apport d’engrais vert à chaque coupe ;
- maintien d’une certaine humidité et de la souplesse du sol, donc d’une activité biologique constante.
Le système nécessite quand même un désherbage très léger à chaque pied, là où la tondeuse ne peut aller.
A. M. & F. A. (79)
Semis de haricots et petits pois
- Faire un sillon de 5 à 8 cm de profondeur.
- Placer au fond de ce sillon une graine tous les 3-5 cm.
- Arroser abondamment au goulot le fond et les bords du sillon de façon à enterrer partiellement les graines.
- Finir d’enterrer les graines à l’aide du râteau.
En procédant de cette façon j’ai toujours obtenu une levée rapide et de très bonnes récoltes de haricots et petits pois.
M. T. (03)
Semis de haricots anti-mauvaises herbes
Pour ne pas avoir à enlever d’herbe dans les haricots nains, les semer dans des rigoles profondes. Recouvrir les graines de terre comme d’habitude. Il reste alors un monticule de terre entre chaque raie. Quand les haricots atteignent environ 10 cm, les mauvaises herbes ont aussi poussé.
C’est le moment de butter un peu les haricots, ce qui fait disparaître les mauvaises herbes (à faire de préférence une journée ensoleillée, les herbes arrachées et non recouvertes ne reprendront pas racine). Pratiquer un second buttage dès la deuxième levée des mauvaises herbes. Ensuite, les haricots seront suffisamment développés pour que les mauvaises herbes ne puissent plus pousser dans leur ombre.
M. A. (68)
Rames à haricots
Il est difficile, en région parisienne, de se procurer des rames, et plus difficile encore, pour moi qui suis seule, de les monter. Aussi ai-je adopté avec enthousiasme cette façon de faire vue dans le Lot : semer du maïs en ligue, éclaircir à 40-45 cm et, lorsqu’il atteint un mètre, semer les haricots (l’ensemble est très réussi avec des haricots à rames à cosses violettes). Ensuite, laisser faire la nature.
M. T. (91)
Rames à haricots
Pour que les longues perches résistent au vent, on peut planter les rames par trois, en triangle, à 60 cm de distance. Les réunir au sommet, en pyramide, à l’aide d’un gros fil de fer en collier bien serré. Semer ensuite à l’intérieur.
P. F. (38)
Rames à haricots
Réunir deux hauteurs de un mètre de grillage à grosses mailles pour parc à moutons (type Ursus) avec du fil de fer, sur toute la longueur. Prendre de solides piquets de fer (hauteur : 2 m 30) et les attacher au grillage tous les 2 m 50. Dresser le grillage, enfoncer les piquets de 30 cm. Haubaner de part et d’autre les piquets avec de solides ficelles et des pieux fichés en terre. Si la région est ventée, soigner sérieusement le haubanage. Quand l’hiver arrive, arracher le reste de la végétation, enlever les pieux.
A. M. (04)
Contre la bruche des haricots
Après la cueillette, écosser les haricots, les laisser bien sécher pendant une semaine. Mettre les haricots quelques jours au congélateur. On peut, par mesure de sécurité, renouveler la congélation un mois plus tard. Cela n’altère pas le pouvoir germinatif des graines.
J. G. (50)
Pucerons et haricots
Au printemps, je sème un rang de fèves à proximité du futur carré de haricots et je n’ai jamais de pucerons noirs sur ces derniers. Ils sont tous sur les fèves, que je ne traite pas.
B. M. (57)