Légumes et plantes aromatiques (4) | Jardin

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Plus de blanc pour les poireaux

Pour que mes poireaux aient plus de blanc, avant le repiquage, je creuse un sillon de 4 à 5 cm de profondeur avec la pointe du piochon. Je les y repique en les enterrant jusqu’au cœur, puis arrose avec le goulot de l’arrosoir en inondant le fond du sillon. Lorsque les poireaux grandissent, je bine et rebouche le sillon en laissant toutefois le cœur au-dessus de terre. Les poireaux se trouvent ainsi enterrés plus profondément et la longueur du fût est plus importante.

H. R. (89)

Plus de blanc pour les poireaux

Je fais, à la serfouette, un sillon de 5 cm environ de profondeur. J’arrose au goulot. J’attends un peu car la terre est collante. J’enfonce alors mon plantoir sans effort, je le tourne. Mes trous sont nets. J’y dépose les poireaux « habillés », sans tasser. J’arrose une deuxième fois au goulot. Cette fois la terre se retrouve tassée. Au fur et à mesure des arrosages, le rayon se comble. J’obtiens des blancs plus grands.

P. F. (37)

Du semis a la récolte des poireaux

Pour le semis, pas de problèmes particuliers et pas de recette-miracle sinon celle de semer en association avec des carottes.
À la plantation, les plants doivent être de la grosseur d’un crayon (au moins). On dit chez nous qu’il est bon de « planter petits choux et gros poireaux ». Quand on les a arrachés, il faut les étaler en plein soleil une semaine environ. On constate alors que seuls les plants sains (sans vers) survivent (si le semis est trop infesté, ma méthode risque de faire trop de déchet !). Puis les plants sont préparés en coupant feuilles et racines sèches pour ne garder que le « corps » de la plante (10 à 15 cm). On peut alors planter les poireaux dans une terre meuble et légèrement humide, sans les arroser. Il semble que les embryons de racines, avides d’humidité, poussent encore plus vite. Retarder le binage le plus possible, car on coupe à cette occasion énormément de radicelles en surface. Il est préférable d’employer un outil à dents et d’arracher les herbes indésirables à la main.
Dès que l’on constate les premières traces de la présence du ver – les jeunes feuilles sont mangées et font « la dentelle » –, il faut couper la plante juste au-dessous de la galerie de la larve.
Si on coupe trop haut, on voit le petit trou fait par le ver ; il faut alors recommencer plus bas. On est parfois obligé de couper jusqu’au ras du sol, et certaines années on est contraint de répéter cette opération une deuxième fois. Si l’attaque est vraiment importante, pour ma part je coupe toute la plantation au ras du sol (le binage en est facilité…).
Il est étonnant de constater la vitalité extraordinaire de ce légume qui se régénère très rapidement au point qu’un mois plus tard il n’y paraît plus. Il est toutefois prudent de ne pas laisser sur place les feuilles, avec les vers…
Nous avons l’habitude de consommer les poireaux dans le potage dès la fin de l’été. Pour cela, nous coupons les feuilles au ras du sol, ce qui permet de ne l’arracher qu’en mars-avril lorsqu’il a repoussé. Pour avoir une bonne repousse au printemps, il est bon d’incorporer au binage d’automne (ou de février) un peu de fiente de volaille.
Si l’on aime les poireaux bien blancs, il est utile de les butter légèrement. Il est recommandé d’espacer les arrosages mais de les faire copieux. Encore un détail pour les perfectionnistes : un vieux jardinier me racontait comment son père lui avait appris à planter les poireaux bien alignés sur le rang. On constate, en effet, que les feuilles sont opposées, ce qui fait que le pied est de section ovale. Il suffit donc d’aligner ces ovales, décalés de quelques degrés à droite (ou à gauche) et les feuilles pousseront alignées sur le rang, ce qui est bien agréable à regarder et très commode pour le binage.

B. G. (38)

Contre le ver du poireau

Il me semble que mes poireaux sont moins attaqués par le ver (teigne du poireau) s’ils sont tenus très « propres » – c’est-à-dire sans mauvaises herbes – et s’ils sont plantés dans des planches non bordées par la haie. Le papillon n’apprécie peut-être pas les grands espaces et les courants d’air.

G. J. (71)

Contre le ver du poireau

Vous n’aurez plus de vers dans vos poireaux si vous disposez dans votre plantation des bouteilles plastique retournées. Les papillons viendront pondre sur le plastique, qui est plus haut et plus chaud que les feuilles.

H. S. (30)

Contre le ver du poireau

Pour éviter le ver du poireau, je mets les plants, parés pour le repiquage, trois jours ou plus en cave, pour permettre la cicatrisation et éviter la ponte du papillon (qui est attiré par l’odeur). Je pratique ainsi depuis quinze ans, et récolte toujours des poireaux en bonne santé, sans aucun traitement.

G. B. (08)

Contre le ver du poireau

Un jour, un vieux paysan ardéchois m’a expliqué pourquoi autrefois les anciens et lui-même n’avaient même pas à lutter contre le ver, qui, sans doute, existait déjà : ils arrosaient les poireaux de lisier de vaches obtenu lors du grand nettoyage d’été de l’étable. Depuis, je répands du fumier riche entre les rangs de poireaux : les attaques sont rares (moins de 5 %) et les poireaux magnifiques !

M. B. (69)

Contre le ver du poireau

Avant de repiquer vos plants de poireaux, « oubliez-les » pendant 24-48 h en les laissant reposer à même le sol, ou, s’il pleut, dans un local. Au moment de les repiquer, tracez un sillon d’environ 5 cm de profondeur dans lequel vous déposez vos poireaux (qui sont donc presque à l’horizontale). Rebouchez ensuite le sillon et attendez la première pluie pour l’arrosage de ceux-ci (même si elle se fait attendre pendant huit à dix jours). Ce truc permet de limiter les attaques du ver.

A. S. (64)

Repiquage des poireaux

Quand on n’est pas fort, il faut user de ruse ! Voici donc le truc que j’ai trouvé pour repiquer facilement des poireaux lorsque le terrain est dur. Je prépare les trous en enfonçant une grelinette (sorte de fourche-bêche à deux manches), dents bien verticales, puis en la retirant, toujours verticale. Je me guide avec un cordeau pour que le rang soit droit. Si je veux que les poireaux soient plantés à espacements bien réguliers, je plante la première dent de la grelinette dans le dernier trou fait. Je place ensuite un poireau dans chaque trou ou tous les deux trous selon la distance de plantation voulue, puis serre la terre avec le plantoir comme dans une plantation normale. Avec cette méthode, mes poireaux sont plantés profond (et auront donc plus de blanc) et sans mal.

A. R. (89)

Protection des poireaux contre le froid

Ne désherbez plus les poireaux à partir du mois de septembre. Ils seront envahis par une épaisse végétation qui ne nuira pas à leur croissance et protégera le sol du gel. Vous pourrez ainsi arracher les poireaux même par grand froid.

C. D. (42)

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