Légumes et plantes aromatiques (10) | Jardin

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Semis de carottes

Pour avoir de belles carottes à faire « pâlir » de jalousie tous les jardiniers, il suffit de les chouchouter un peu au début, puis elles se débrouillent « comme des grandes » par la suite. Voici comment je procède :

  • je fais un « sillon large » de 4 cm environ de profondeur et 15-20 cm de largeur ;
  • je sème les graines largement, c’est-à-dire y compris sur les bords du sillon ;
  • je referme le sillon en serrant un peu la terre sur les graines, puis je marque la ligne en jetant à la volée un peu de tourbe.

Et enfin mon truc : je recouvre le tout de tiges d’orties fraîches pour garder l’humidité du terrain le temps de la levée. Dès que les carottes apparaissent, j’écarte les tiges d’orties de chaque côté. Puis, quand les feuilles d’orties sont sèches, je les réduis en poudre en les frottant entre mes mains (avec des gants) juste au-dessus du semis. Par temps sec, les feuilles d’orties sont sèches juste quand le moment est venu de les retirer du semis.
Ensuite, deux opérations également importantes : éclaircissage lorsque les carottes ont entre 2 et 3 cm, puis léger buttage – éventuellement, en saison sèche –, couverture du sol entre les lignes avec orties ou autres végétaux.
Pour le principal semis (carottes d’hiver), ces opérations se situent dans le meilleur des cas entre le 15 mai et fin juin, ce qui fait que les carottes ont déjà bien poussé avant les mois de sécheresse. Elles résistent bien et refont une poussée lors des premières pluies d’automne.

O. T.-D. (73)

Levée des carottes

Pour obtenir une meilleure levée, je mélange aux graines de carottes des graines de radis, ou des graines de salades. Le résultat est meilleur avec les graines de salades. Autre avantage : les carottes sont moins serrées, et lorsqu’on enlève radis ou salades l’éclaircissage est favorisé et les carottes poussent mieux.

A.-M. B. (63)

Contre la mouche de la carotte

Auparavant, courant mai, mes carottes semées en janvier-février sous châssis étaient toujours attaquées par la mouche. J’ai eu l’idée d’épandre préventivement du poivre moulu (au moulin à café) dans le sillon (avant de le refermer) et sur le feuillage. Je n’ai jamais plus de carottes véreuses sous châssis ! Pour les carottes d’automne et d’hiver :

  • je sème de la coriandre en même temps que les carottes ;
  • j’entoure la parcelle d’un voile en tissu fin de 50 cm de large, tendu verticalement.

Ça a l’air de réussir (essai de deux ans) !

G. O. (22)

Suie contre mouche de la carotte

Mettre un peu de suie dans chaque sillon et au-dessus. Cela protège autant de la mouche que des lapins.

R. M. (62)

Désherbage des carottes

Pour le désherbage des carottes, j’utilise une aiguille à tricoter. Cela permet de soulever les mauvaises herbes et en même temps de faire un binage très précis. Non ! ce n’est pas si long que ça ! Pour une planche de carottes de 4 m 50 sur 0 m 50, je mets environ 30 à 40 mn. Et, dans la semaine qui suit, les plants doublent de volume. Je recommence, mais plus rapidement, trois semaines plus tard, et il n’y a plus qu’à attendre la récolte !

F. & F. S. (30)

Conservation des carottes

Pour conserver les carottes jusqu’au printemps, on peut les laisser en terre. Il suffit de couper les fanes et de recouvrir d’une bonne couche de paille. Même après un hiver rigoureux on retrouve les carottes saines au printemps, prêtes à être consommées. NDLR : cette méthode marche s’il n’y a pas de campagnols.

A.-M. B. (63)

Conserver les carottes

Pour conserver mes carottes l’hiver, je les répartis dans des sacs plastique opaque genre sacs poubelle, que je perce de trous pour l’aération. Je range le tout dans un local frais et non gélif. Je fais une visite de contrôle de temps en temps. Elles restent ainsi bien fraîches pendant plusieurs mois. NDLR : la méthode marche aussi pour les betteraves.

C. B. (27)

Silo pour les carottes

Chaque hiver, je fais un petit silo pour conserver mes carottes (et autres légumes-racines) à l’abri des campagnols. Je couche deux tôles ondulées de 1 m + 2 m que je fais se chevaucher. J’enlève un peu de terre à un bout de façon à avoir une pente très nette pour l’écoulement de l’eau. Je mets 10 cm de terre, puis une couche de paille, ensuite mes carottes, que je recouvre d’une couche de paille. Il ne reste plus qu’à enrober le tout d’une bonne couche de terre en finissant en pointe et en lissant avec le dos de la bêche pour faciliter l’écoulement de la pluie.

R. B. (01)

Céleri sur fumier

Après avoir semé mes céleris-raves, je les repique quatre fois à 8-15 jours d’intervalle suivant leur évolution. Ainsi, j’obtiens des plants très vigoureux. Avant la plantation définitive au jardin, je prépare le terrain comme suit : pour deux lignes de céleris séparées de 40 cm, je fais une tranchée de 50 cm de large sur 25 cm de profondeur (un fer à bêche). Je remplis cette tranchée de fumier de cheval ou de mouton bien pailleux et partiellement décomposé, jusqu’à 5-8 cm de la surface finale du terrain. Sur ce fumier, je dépose mes céleris en mottes à 40 cm sur 40 cm, et je comble tous les trous avec la terre de la tranchée. Le sol est ensuite bien protégé avec un gros lit de paille ou autre matériau (pour éviter dessèchement et tassement). Lorsque les pommes commencent à se former, j’élimine régulièrement les feuilles et les racines du pourtour. Les résultats sont formidables. Même en année chaude et sèche, j’ai eu de magnifiques céleris – ne montant pas – en n’arrosant que tous les 4-5 jours par temps sec.

F. W. (Belgique)

Champignons sans peine

Pendant plusieurs années, j’ai jeté sur ma prairie des épluchures de champignons sauvages ainsi que les chapeaux trop mûrs (rosés des prés, mousserons, etc.).
Depuis deux ans, je récolte des mousserons à profusion, et des rosés chaque fois qu’il pleut.

M.-T. P. (49)

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