Coup de bambou

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D’origine végétale, réutilisable et quasiment incassable, la vaisselle en bambou véhicule une image de durabilité. Mais voilà, le plus souvent il s’agit de plastique... avec une migration dans les aliments de formaldéhyde et de mélamine, identifiés comme cancérigènes.

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En novembre dernier, la Commission européenne annonçait les résultats de l’opération “Bamboo-zling”. Cette action coordonnée entre 21 pays visait l’arrêt de l’importation, de la publicité et de la commercialisation de produits en matière plastique contenant du bambou et destinés au contact alimentaire.

D’origine végétale, réutilisable et quasiment incassable, la vaisselle en bambou, généralement utilisée pour les enfants, véhicule une image de durabilité.

Mais voilà, le plus souvent il s’agit de plastique, auquel sont additionnées des fibres de bambou. Cette composition peut accélérer la dégradation du plastique et la migration dans les aliments de formaldéhyde et de mélamine, identifiés comme cancérigènes (avéré pour le premier, possible pour le second).

Si vous avez acheté ce type de produits en “faux bambou”, la Commission européenne vous invite à les rapporter en magasin et à informer les autorités nationales de sécurité alimentaire. En France, c’est la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui veille au retrait des produits non conformes.

 

Josselin Rivoire 

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