Depuis 40 ans, les abeilles mellifères connaissent des surmortalités spectaculaires. Si ce phénomène est d’abord lié à la crise écologique systémique contemporaine (pollution chimique, espèces exogènes invasives, dérèglement climatique, etc.), les conséquences de la domestication des abeilles et l’influence négative du productivisme et de l’interventionnisme en apiculture (par le biais de certaines pratiques intensives venues des professionnels), sont comme des points aveugles dont presque personne ne parle…
Ce livre se propose dans un premier temps de regarder cette réalité en face pour en évaluer les impacts.
Dans un second temps, sur la base d’études en cours et de projets existants, il dresse un état des lieux des solutions écologiques de type apiculture darwinienne en allant jusqu’à considérer le réensauvagement complet d’une partie des abeilles mellifères comme la manière la plus efficace d’envisager leur protection.
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Lecture édifiante !
Ce livre est divisé en deux parties . La première reprend les idées reçues et les incohérences de l’apiculture d’aujourd’hui, qui s’aligne sur le modèle intensif de l’agriculture actuelle. On apprend qu’on marche sur la tête. Entre autre : les apiculteurs achètent des reines d’une espèce productive mais sensibles au Verroa et nécessitant de l’aide pour passer l’hiver après avoir dépouillé la ruche pour la surproduction de miel !
La seconde partie, est passionnante, sous forme d’entretiens, et nous montre 5 façons de penser le réensauvagement. Ces entretiens permettent à l’auteur d’en proposer une définition et une méthode. Ça me donne envie de creuser le sujet et d’accueillir une ruche de biodiversité dans mon jardin.
Merci à Terre vivante pour m’avoir envoyé cet ouvrage dans le cadre d’une masse critique Babelio. Peut être pourrons nous creuser ce sujet lors d’un stage chez vous en Isère ?