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Le compostage en silo est bien adapté pour un jardin de taille moyenne - 400 ou 500 m2 -, comprenant un potager de 50 à 100 m2, une pelouse, des arbres.... Son principal avantage est de tenir peu de place. Les matériaux à composter sont stockés à l'abri des regards, tout au long de la saison de jardinage. L'élaboration du compost se fait avec un minimum de manutention.
Voici le modèle d'un silo utilisé dans les jardins de Terre vivante. Ses avantages sont :
* Vous pouvez très bien utiliser des planches non délignées, plus économiques et tout aussi efficaces ici.
2. Vissez dessus les planches comme suit :
- utilisez 4 planches pour le fond ;
- coupez les 6 autres à dimension pour les parois latérales et la paroi de séparation;
- laissez un jour de 2 à 3 cm entre chaque planche : cet espace libre permettra une aération du tas de compost, cette circulation de l'air étant indispensable à une bonne fermentation.
fermer les silos par un système très simple de planches coulissantes, facilement maniables.
1. Plantez les 4 piquets de châtaigner restants en vis à vis des 4 piquets déjà en place, en laissant un espace de 4 cm environ ; jumelés 2 par 2, ces piquets serviront de guide.
2. Découpez les planches de coffrage à dimension : elles doivent pouvoir coulisser sans effort dans les guides ainsi réalisés.
Le cadre des silos peut avoir tendance à travailler, une fois les silos remplis. Pour les rigidifier, une astuce toute simple : les parois latérales sont rendues solidaires par la mise en place des 2 tasseaux, chacun étant muni d'une encoche à son extrémité. Ces tasseaux sont enlevés quand vous intervenez dans les silos, et remis aussitôt après.
Les matériaux secs (bois de taille, tiges séchées de fleurs, feuilles...) sont mis en tas au fur et à mesure de la saison, dans le deuxième silo (silo n° 2). Pendant ce temps, le premier (silo n° 1) est plein du compost de l'année, en cours de réalisation. Il reçoit quotidiennement les matériaux humides qui fermentent rapidement (restes de cuisine, tontes de pelouse...), incorporés au compost en formation au fur et à mesure des apports.
A l'automne, le silo n° 1 est vidé : le compost obtenu est quasiment parfait, grumeleux, sent bon l'humus... Bref, il est prêt à l'emploi.
Le contenu du silo n° 2 (matériaux secs) est alors versé dans le silo vacant n° 1. Y sont ajoutés et mélangés les matériaux issus du nettoyage du jardin, abondants à cette époque de l'année : restes de culture, feuilles mortes... Si vous en avez la possibilité, ajoutez-y un peu de fumier, un matériau excellent pour le compost. Le processus de compostage va alors se faire, tout naturellement. Il faudra 8 à 12 mois pour obtenir un compost mûr. Seule contrainte : le surveiller, principalement en été ; s'il fait très sec, n'hésitez pas à l'arroser.
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Jean-Paul Thorez Christian Boué Des semis à la conservation, en passant par les soins, les conseils de culture, la récolte et la production de ses propres graines, cet ouvrage réunit toute l’expertise de Terre vivante pour réussir son potager bio. |
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