Mâche presque spontanée
Je laisse monter quelques pieds de mâche et je les secoue un peu quand les graines sont mûres. Cela marche très bien sous les haricots à rames : la mâche germe en fin d’été, quand les haricots ne donnent plus et commencent à perdre leurs feuilles.
A. C. (38)
Melon sur carton
La culture des melons nécessite un arrosage intensif et régulier ; ainsi, l’apparition de mauvaises herbes devient vite un travail important. Pour parer à ce problème, je prends soin de déposer tout autour des plants des cartons et de ne laisser qu’un carré (15 × 15 cm) de terre autour de chacun d’eux. Puis j’enfonce une bouteille plastique (fond découpé) à proximité du plant.
La taille est ainsi plus facile car les pousses s’étalent bien sur le carton et on voit mieux où il faut pincer. Les bouteilles plastique sont bien pratiques pour l’arrosage lorsque les pieds sont fournis. Le plus étonnant : cela évite la pourriture du melon.
G. D. (71)
Melons en Normandie
Chaque année en Normandie, sécheresse ou pas, j’obtiens d’excellents melons. Voici comment. A l’automne précédent, je prévois l’endroit et sème de l’engrais vert. En avril, je retourne la terre et fais une tranchée de 60 cm environ que je remplis de bon compost. Je recouvre de terre et arrose copieusement, si le ciel ne l’a pas fait. Puis je pose un film plastique noir et, tous les 50 cm environ, je sème en coupant légèrement le plastique des melons ‘rennais’ (variété difficile à trouver, je conserve ma graine moi-même !). Je recouvre la culture d’un tunnel de plastique transparent. Je ne laisse qu’un pied de melon à chaque emplacement et laisse pendre une ficelle autour de laquelle je conduis ce pied. Je taille comme il se doit, et je n’arrose plus de tout l’été quel que soit le temps. J’aère en fonction de la température.
J. L. (14)
Melons sur butte
Faire une tranchée profonde de deux fers de bêche. Laisser 10 cm de terre meuble au fond. Mettre du buis coupé en petits morceaux, puis du fumier, et enfin 10 à 15 cm de terre. Cela permet de se contenter d’un arrosage une fois par semaine sous un climat méditerranéen, chaud et sec en été. Méthode communiquée par Monsieur Privat, un vieux berger des Cévennes.
C. V. (Burkina Faso)
Germination du persil
Les graines germent plus facilement si elles ont trempé dans de l’eau tiède pendant vingt-quatre heures. Il est également bon de recouvrir le lit de semence de marc de café. Le persil peut se semer en poquets : ainsi il forme plus facilement de jolis bouquets.
J. C. (59)
Germination du persil
Je mélange les graines à un peu de terreau et je mets le tout dans une barquette en aluminium dans le freezer du réfrigérateur pendant quarante-huit heures. Je laisse ensuite dégeler à l’abri du soleil et je sème. Succès garanti : levée en vingt jours au lieu de quarante !
A. M. (38)
Germination du persil
La germination du persil est lente. Pour y remédier :
- utiliser un mini-sachet infusette (tea-bag) ; le vider de son contenu ;
- y mettre les graines de persil ;
- fermer avec le cordon ;
- déposer le sachet dans le fond d’une soucoupe ; recouvrir légèrement d’eau (argilée, si possible) et laisser tremper vingt-quatre heures ;
- retirer le sachet et laisser sécher à l’ombre quelques heures ;
- semer en terre légère, en « mulchant » avec des fougères ;
- arroser régulièrement pour maintenir l’humidité et obtenir ainsi une levée sous huitaine.
R. G. (22)
Pissenlit blanc comme neige
Lors du nettoyage du jardin, à l’automne, récupérez toutes les racines de pissenlit. Disposez-les en rangs (30 cm en tous sens) et recouvrez de tourbe et de sable, puis de paille pour garder la chaleur. Dès Noël, vous mangerez des pissenlits blancs comme neige. Recouvrez de sable au fur et à mesure que les feuilles apparaissent pour les « blanchir » davantage.
L. & P. F.-S. (67)
Azote pour les poireaux
Une fois repiqués, les poireaux ont encore besoin d’apports d’azote. Plutôt que d’apporter de l’ammonitrate, un engrais chimique très concentré, il est préférable d’épandre entre les rangs de poireaux des tontes de gazon mélangées à des fougères coupées, ou, mieux, d’abord une petite couche de fougères puis une couche de gazon, afin d’assurer l’aération du sol. Recommencer plusieurs fois l’opération et la récolte sera excellente.
M. C. (40)
Poireaux gros calibre !
Huit à dix jours (pas plus) avant de repiquer la « poirette », enfouir de la fougère verte dans les rangs prévus. Il faut que la fougère pourrisse et se désagrège en fertilisant les poireaux, voilà pourquoi il ne faut pas attendre plus de dix jours avant de repiquer.
M. F. (27)