La guerre n’épargne pas les animaux

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Races animales, variétés de fruits et légumes, nourriture traditionnelle... la guerre en Ukraine menace également le riche patrimoine de ce grand pays agricole.

I. Stolpovskin

Chez nous, on ne connaît guère la vache grise (photo) ukrainienne, l’oignon de Yalta ou le poulet Poltavskaïa…

Ce sont des races ou des variétés locales que l’association Slow Food, en lien avec des chercheurs, a recensées dans ce grand pays agricole qu’est l’Ukraine. Elle a identifié 85 produits traditionnels qui risquent de disparaître : races animales, variétés de fruits et légumes, produits laitiers, boissons traditionnelles, pains et desserts de fêtes…

Un patrimoine extrêmement riche, menacé de dislocation par les bombes russes et les combats dans l’est et le sud du pays. Ainsi la vache grise ukrainienne, qui ne compterait plus qu’environ 300 têtes, pâturant dans la réserve naturelle d’Aksania Nova, non loin de Kherson, ville âprement disputée.

Cette race superbe, descendante directe d’un taureau sauvage, est très adaptée aux climats extrêmes, résistante aux maladies et sa viande exceptionnelle est comparable à celle des charolaises en France.

 

Marie Arnould

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