Kiwi… qui pleure

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L’an passé, j’ai commencé à tailler mon actinidia trop tard, fin mars… et les quelques branches taillées pleuraient, pleuraient… J’ai appliqué sur les plaies de taille de l’argile, un cicatrisant à base de goudron de pin : inefficaces ! Connaîtriez-vous un moyen pour stopper l’écoulement de la sève ? _Daniele Montigny, Épinay-sur-Orge (91)
Potager sauvage

La réponse de la rédaction

Ce phénomène est, pour ainsi dire, “normal”, car la plante redémarrait à ce moment-là ; la pression de sève brute est alors maximale pour permettre le débourrement – l’éclosion des bourgeons – et le développement des feuilles. Ce qui n’est, pour ainsi dire, pas “normal”… c’est bien la taille, qui n’est pas un phénomène naturel, mais une invention humaine, rarement en adéquation avec la physiologie de la plante. Je vous invite à (re)lire dans le n° 247 des 4 saisons la brève “Pleure pas, ma vigne…” d’Alain Pontoppidan (p. 18), qui pourrait fort bien être transposée à votre actinidia, en le taillant après la montée de sève, fin avril.

 

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