Légumes et capucines
Associée au radis, la capucine donne à ce dernier un goût parfait. De plus, la capucine protège le brocoli du puceron noir et chasse la mouche blanche des serres. Plantée sous les pommiers, elle éloigne le puceron lanigère.
E. C. (24)
Avec les haricots
En même temps que les haricots, et dans le même sillon, je sème du tournesol ou du maïs (un pied tous les mètres), des radis d’été, des navets, des choux-navets, des choux-raves ou des betteraves rouges, que j’éclaircis tous les 12 à 15 cm environ. Les haricots se développent de concert avec le maïs ou le tournesol tandis que les légumes-racines restent petits sous les haricots. Après la récolte de ces derniers, les autres légumes prennent la place et grossissent normalement.
J. R. (89)
Avec les choux
En septembre, je sème les chicorées et la mâche entre les rangs de choux d’automne afin que ceux-ci leur apportent abri et fraîcheur. Au printemps, par contre, je repique les choux dans un rang de salade déjà à mi-croissance. De cette façon, la propreté et la fraîcheur du terrain seront également assurées par le feuillage des salades.
B. V. (69)
Maïs – haricots – cucurbitacées
Après la lune rousse, semer deux rangs de maïs doux espacés de 1 m, mélangés avec des haricots nains. Entre les deux rangs, semer des courgettes, des concombres ou des melons, en poquets espacés de 50 cm. Quand les maïs lèvent, n’en garder que deux entre deux touffes de haricots. Butter les rangs maïs-haricots et pailler abondamment.
D. V. (07)
Maïs contre le mistral
Dans notre région, nous avons souvent du mistral au moment des semis de haricots et des repiquages de salades et aubergines. Pour abriter ces cultures, je sème un rang assez serré de maïs fourrager qui, en plus, me donnera du grain pour mes poules et du fourrage sec pour mes chèvres à l’automne.
H. S. (30)
Avec le trèfle blanc nain
Je pratique beaucoup l’association légume + trèfle blanc nain. Je sème, par exemple, mes carottes d’hiver en rangs espacés de 30 cm. Entre ces rangs, je sème une ligne de trèfle. Les deux plantes lèvent ensemble, puis les carottes montent au-dessus du trèfle et se développent normalement. Après l’arrachage des carottes, le trèfle qui était resté dessous repart et couvre progressivement le terrain. Je détruis le trèfle en fin d’hiver, un peu avant de préparer le sol pour les premiers semis de printemps. Je procède de même avec les radis, navets et betteraves rouges.
Autre exemple : je repique des chicorées « Pain de sucre » pour la production d’automne en rangs espacés de 60 cm. Entre ces rangs, je repique des poireaux. Ensuite, je sème du trèfle nain à la volée ou en rang dans chaque intervalle chicorées-poireaux.
Cette association permet d’utiliser au mieux le terrain.
D. R. (89)
L’arroche entre les rangs
Pour la « culture associée » type méthode de Gertrud Franck, j’utilise l’arroche (la blonde et la rouge) à la place des épinards. C’est plus joli, la récolte des graines est plus facile, la masse de matière organique plus importante et l’arroche pousse mieux que l’épinard.
J.-F. A. (35)
Laisser une ligne libre
Les « cultures associées » style Gertrud Franck posent parfois un problème de circulation, quel que soit l’interligne adopté (40 ou 50 cm). J’ai résolu le problème en laissant une ligne libre tous les quatre ou cinq rangs. Elle vous permettra d’arroser, d’entretenir, de récolter, et vous aurez ainsi toujours une ligne libre pour un semis plus tardif, lorsqu’une autre ligne se libérera à son tour.
C. L. (06)
Lune
Pour une bonne réussite des semis et des repiquages, il faut tenir compte du cycle des phases de la lune. Le jour de la nouvelle lune et entre nouvelle lune et premier quartier : éviter tout semis (et même toute taille).
Entre premier quartier et pleine lune : semer les légumes « aériens » (haricots, choux…) et repiquer tout plant.
Le jour de la pleine lune (et les deux jours précédents) est très favorable à tous semis et repiquages.
Entre pleine lune et dernier quartier : poursuite des semis et repiquages, quels que soient les légumes, mais avec un succès moindre.
Entre dernier quartier et nouvelle lune : semer tout ce qui est souterrain (carotte, betterave, etc.).
A.-M. B. (63)
Calendrier lunaire
Je repique toujours mes légumes et fleurs en début de lune descendante ou « automne lunaire » (voir un calendrier lunaire ou planétaire). Les plants repiqués pendant cette période reprennent plus facilement et s’enracinent mieux. Il m’est arrivé de repiquer des plants en lune montante et d’en repiquer d’autres de la même espèce et au même stade quinze jours plus tard, en lune descendante. Les dernières ont repris plus vite et ont pris de l’avance par rapport aux premières.
Quand il m’est impossible de repiquer en début de lune descendante, je préfère les derniers jours de la lune montante aux derniers jours de la lune descendante.
B. R. (89)
