Anahid Bacher

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Anahid Bacher ne fréquente que les jardins : petits, grands, familiaux, communautaires… c’est là qu’elle a appris à cuisiner, transformer, conserver.
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Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à l’écologie en général et aux thématiques que vous traitez en particulier ?

J’ai toujours connu des jardins : potager très fleuri de ma grand-mère avec mes souvenirs de délices d’abricots, de cerises et de figues et les miracles tant attendus de l’éclosion des poussins. Plus tard un très grand jardin communautaire dans le sud de la France où l’autonomie n’était pas du luxe avec pour faire la soudure au printemps les cueillettes de plantes comestibles sauvages et toutes les conserves à faire l’été pour une centaine de personnes. Puis divers jardins avec Rémy mon compagnon et pour finir notre installation à Mens en tant que maraîchers.

 

Connaissiez-vous Terre Vivante et notre magazine, “les 4 saisons du jardin bio” ?

J’ai connu le magazine Les 4 saisons dès le début dans une coop bio et c’est moi qui l’ai fait connaître à Rémy sans savoir qu’un jour il ferait partie de l’équipe de la revue pendant 15 ans.

 

Quelle a été votre motivation pour écrire le livre “Apéros et buffets bio” ?

Je suis passionnée par la botanique. Chaque printemps, c’est un plaisir de pouvoir identifier quelques nouvelles plantes. Une certaine fragilité digestive et une intolérance aux produits laitiers m’ont amené à m’intéresser de plus près à l’alimentation (lecture des livres des docteurs Kousmine et Seignalet).

 

Avez-vous des projets en cours à présenter à nos lecteurs ? Si oui, lesquels ?

Le maraîchage est un métier dévoreur de temps mais c’est une passion. Depuis une dizaine d’années je propose des plants de légumes, de fleurs et d’aromatiques et j’ai beaucoup de plaisir à encourager et conseiller les nouveaux jardiniers. Nous transformons aussi nos légumes en choucroute, pâtés végétaux sans gluten, confits d’oignons, confiture de sucrine (une courge musquée) et d’autres recettes en devenir.

Du jardin à la cuisine, il n’y a qu’un pas !

Anahid Bacher