Distributeur Fabricant Fournisseur
Usine de Montazels
AVENUE DE LA GARE
11190 COUIZA
contact@couleurterre.com
www.couleurterre.com
Souvent cher et difficile à manier, le châssis est un peu tombé en désuétude. Il mérite pourtant qu'on lui consacre un petit coin tant les services qu'il rend sont importants – et ce, à moindres frais.
Il permet en effet d'avancer les premières cultures de printemps (salades, radis), de garder au chaud les plants à repiquer au jardin (cucurbitacées, tomates, choux) et de protéger certains plants des ravageurs. En ce qui me concerne, j'ai semé du maïs, des pois et des haricots sous châssis, pour protéger leurs racines des mulots. J'ai ensuite repiqué au stade vraies feuilles. Les ravageurs n'ont rien eu à se mettre sous la dent !
Le châssis va par ailleurs constituer un petit milieu tropical sec, où la culture sera intensive. Il faudra donc veiller tout particulièrement à la terre à la température et à l'arrosage. Installez d'abord une couche de cailloux assez grossiers (sur 10 cm environ), puis de la bonne terre de jardin sur environ 30 cm, pour finir par une couche épaisse de compost bien décomposée sur 20 cm.
Le châssis a une inertie thermique minime : il monte très vite en température, mais descend aussi très vite. Une gelée tardive sera aussi catastrophique qu'un coup de chaud. Le châssis proposé est facile à ouvrir. Dans les régions au climat frais, on pourra simplement entrouvrir la fenêtre (à l'aide d'une petite cale). Mais un seul après-midi de chaleur suffit à griller vos tendres salades ou quelques beaux pieds de tomates... Si vous devez vous absenter, ouvrez tout. Si le gel menace, couvrez votre châssis avec des couvertures ou des cartons pendant la nuit.
Dernier point essentiel à la réussite sous châssis, l'arrosage. Il en faut ni trop ni trop peu. Les plantes, dans un climat si chaud, ont grand besoin d'eau. Il est plus utile d'en mettre plus souvent mais en moindre quantité pour éviter le pourrissement des racines et l'apparition de maladies.
La taille du châssis va évidemment varier selon la fenêtre récupérée. Pour cette réalisation, j'ai utilisé une fenêtre de 1 x 1,50 m avec deux vantaux.
• Un bloc fenêtre récupéré (chez un menuisier ou à la déchetterie par exemple).
• 4 chevrons 5 x 5 cm : 2 de 60 cm, 2 de 30 cm.
• 4 tasseaux 2,5 x 2,5 cm : 2 de 1, 50 m, 2 de 95 cm.
• Vieux parquet (pin ou autre récupéré) 5 cm de large, 2,5 m de long.
• Des planches de coffrage non traitées : 25 cm de largeur, 2 cm d'épaisseur.
• Une soixantaine de vis de 5 cm. On peut aussi utiliser des clous, moins chers et presque aussi solides.
Avant de commencer, déterminez un emplacement : un endroit exposé plein sud, si possible protégé du froid par des haies ou des talus. Eloignez l'aire de jeu des enfants du châssis. Ils pourraient se blesser en tombant sur les vitres.
Les côtés :
L'arrière et l'avant :
L‘assemblage des 4 parties :
Traitez intérieur et extérieur à l'huile de lin. On peut clouer un grillage anti-rongeur à mailles fines sous le châssis et le faire dépasser de quelques centimètres. Avant de mettre la terre, recouvrez les bords internes du châssis d'une bâche noire récupérée (clouée ou agrafée) pour préserver le châssis de l'humidité stagnante.
![]() |
Le guide Terre vivante du potager bio
Jean-Paul Thorez Christian Boué Des semis à la conservation, en passant par les soins, les conseils de culture, la récolte et la production de ses propres graines, cet ouvrage réunit toute l’expertise de Terre vivante pour réussir son potager bio. |
Feuilleter le catalogue |
Stage Terre vivante
Recycler, multiplier, récupérer, conserver...
Tous les trucs et astuces pour un jardin économe... et qui peut offrir l'abondance !
Enfin réaliser, végétaliser et restaurer facilement son muret de pierres pas à pas ...
(21 x 21 cm); 12,00 €