Souvent appelée à tort "Marsonia", cette maladie est due à un champignon microscopique : Marssonina rosae. Il n'y a guère de risques de confusion : les taches sont très caractéristiques avec leur forme arrondie et leur couleur brun-noirâtre.
Le champignon hiverne sous forme d'amas mycéliens sur des feuilles mortes ou des rameaux. Au printemps, par temps pluvieux, se produit une émission de spores qui attaquent les jeunes feuilles et perforent leur épiderme. C'est l'infestation primaire : le mycélium, de couleur noire, se développe de manière rayonnante sous la cuticule en formant les premières taches. À chaque période pluvieuse ou lors d'arrosages sur le feuillage, les champignons vont à nouveau fructifier en libérant une énorme quantité de spores (jusqu'à 32 000 pour une tache de six millimètres de diamètre). Transportées par les gouttes d'eau, ces spores provoquent des contaminations secondaires qui disséminent la maladie sur d'autres feuilles. La présence d'eau est indispensable pour leur germination, ainsi qu'une température assez élevée, de 13 à 30 °C. En deçà et au-delà, le développement de la maladie est inhibé. Les spores conservent leur faculté germinative pendant deux à trois semaines. Elles sont parfois dispersées par les insectes.
Mieux qu'une lessive, ces traitements et les mesures préventives préconisées débarrasseront les feuilles de vos rosiers des taches les plus rebelles.
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