Les plus exigeants sont les fruitiers « à pépins », dont les fruits grossissent au cœur de l’été.
Le poirier, notamment, exige annuellement 850 mm d’eau bien répartis sur l’année, ce qu’il ne trouve que dans le nord-ouest de la France.
Le pêcher est, lui aussi, assoiffé du printemps à l’automne, période où il doit recevoir l’équivalent de 650 à 700 mm, ce qui est loin d’être acquis dans toute la France.
Le pommier ne se montre qu’à peine plus sobre, avec 600 mm nécessaires entre le moment où éclatent ses bourgeons et celui où les feuilles tombent.
Les groseilliers, cassis, framboisiers et actinidias, aux racines superficielles, sont également fragiles.
Cerisiers, abricotiers et pruniers, en revanche, sont plus rustiques de ce point de vue. Leur sève « descend » dès la fin de la récolte, en général précoce, et ils perdent rapidement leurs feuilles si le sol est sec.
Les essences typiquement méditerranéennes (amandier, figuier, bibacier ou néflier, vigne, grenadier) sont également de tempérament sobre.
Un verger enherbé (appelé pré-verger) consomme logiquement davantage d’eau qu’un verger dont le sol est nu. Cette pratique doit être réservée aux régions à étés humides, où elle est traditionnelle (Normandie, Bretagne, Picardie, Lorraine, Auvergne…).
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