Ce sont les moins chères, mais aussi les moins autonomes : en effet, elles doivent être alimentées manuellement en bûches, parfois deux à trois fois par jour, et il faut pouvoir stocker d'importantes quantités de bûches.
Les chaudières à bois brûlent des plaquettes forestières, qui résultent du broyage de branchages ou bois de moindre qualité issus de coupes forestières. Les plaquettes font preuve d'une grande fluidité, qui leur permet d'alimenter automatiquement la chaudière grâce à un système de vis sans fin. Il faut néanmoins disposer d'un grand silo de stockage (environ 20 m3). Leur prix reste élevé et l'approvisionnement en plaquettes forestières peut s'avérer compliqué, même si la filière se met en place : elles sont mieux adaptés pour de grosses maisons à chauffer, et à des particuliers qui ont accès à la ressource en bois.
Fabriqués avec de la sciure de bois compressée, les granulés sont le combustible bois qui a la meilleure fluidité, ce qui lui permet d'être acheminé automatiquement par une vis sans fin dans votre chaudière. Une chaudière de ce type nécessite un silo (9 m3), dans lequel les granulés seront insufflés par un camion souffleur, et un investissement de départ important.
Elles brûlent aussi bien le bois que les cartons, la paille, la sciure, les écorces, les noyaux de maïs ou écorces de fruits... Elles s'adressent plutôt à des profils d'agriculteurs plus qu'à des "cols blancs".
Aménagement, décoration, entretien... La bible !
(19,5 x 24 cm); 32,00 €