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LE MAS PAGÈS
30140 MIALET
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Avec plus de 4 000 espèces recensées, dont 250 sont des ravageurs, les pucerons comptent parmi les pires ennemis des jardiniers. La plupart de ces insectes piqueurs suceurs, qui se nourrissent de la sève des plantes, s'installent sur leurs parties aériennes.
Les pucerons inféodés aux racines des légumes, eux, sont répertoriés sous les dénominations suivantes : puceron lanigère des racines de laitue, appelé aussi puceron gallicole des pétioles de peuplier (Pemphigus bursarius) et puceron des racines de l'artichaut ou gros puceron des racines de chicorée (Protrama radicis). Le premier sécrète une substance cireuse blanchâtre caractéristique qui recouvre les racines. Sa couleur varie du gris verdâtre au blanc jaunâtre, en passant même par le brun orange selon le stade de développement. Le second a le corps recouvert d'une sorte de pulvérulence blanche. Les deux atteignent au maximum 3 mm de long, vous n'y verrez donc généralement que du... blanc, couleur de leurs sécrétions.
Le cycle de vie des pucerons est très compliqué, avec des phases migratoires sur différentes plantes.
Pour faire simple : le puceron lanigère des racines de laitue hiverne sous forme d'œuf dans les anfractuosités des écorces de peuplier, son hôte primaire (donc, attention si des peupliers bordent votre potager). Au printemps émergent des femelles dites fondatrices. Chacune d'elle, en piquant le pétiole d'une feuille de peuplier, provoque la formation d'une galle à l'intérieur de laquelle elle va donner naissance en quelques semaines à 100 à 250 femelles ailées.
Celles-ci quittent alors la gale et migrent vers nos potagers, avec une prédilection pour les Astéracées (ou Composées, qui comptent notamment l'artichaut, les laitues et les chicorées). À peine posées sur le feuillage, elles se multiplient à nouveau pour donner des formes sans ailes qui vont coloniser les racines pendant tout l'été. À l'automne apparaîtront des formes ailées qui retourneront pondre sur le peuplier.
Quant à Protrama radicis, ses colonies ne quittent pas les racines, mais elles ont développé une étonnante complicité avec les fourmis des jardins (du genre Lasius) qui les élèvent et les défendent afin de prélever leur miellat. Grâce son rostre muni de deux fins stylets rétractables, le puceron transperce les cellules végétales jusqu'à trouver un vaisseau transportant la sève élaborée. La sève est très diluée, riche en sucres, mais pauvre en acides aminés. Le puceron ne retient que ce qui l'intéresse et rejette ensuite d'importantes quantités de miellat que prélèvent les fourmis.
En cas d’attaque, arrosez – à plusieurs reprises si nécessaire et éventuellement en dégageant le collet – avec une des préparations suivantes :
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